Fumer? Mon grand-père n’en est pas mort!

C'est une raison qu'on entend encore quelquefois.

La réponse à cela est assez simple...

La sensibilité de chacun de nous aux maladies dépend de plusieurs choses :

• Notre bagage génétique qui détermine les forces et les fragilités de chacun de nous;
• L'environnement dans lequel on vit (sain ou pollué par les industries, les automobiles, la fumée des autres, etc.);
• Nos habitudes de vie (non-fumeur ou fumeur, mange sainement ou pas, physiquement actif ou sédentaire, etc.);
• Notre environnement social (bonnes, mauvaises ou peu de relations avec notre famille, nos amis, nos voisins, au travail, etc.);
• Même notre façon de voir la vie et de réagir aux différents événements (optimiste ou pessimiste, capacité à apprendre, à se relever après des échecs, à accepter sereinement des situations de vie qui nous échappent, etc.).

C'est un mélange de tout ça, unique à votre grand-père, qui a fait que celui-ci s'est retrouvé dans le 50 % des fumeurs chanceux qui ne meurent pas de maladies directement reliées au tabagisme. Il avait donc une chance sur deux d'y échapper.

Vous, est-ce que vous joueriez à un jeu mortel où vous avez seulement une chance sur deux de vous en sortir?

Question : comment était la qualité de vie de votre grand-père dans les 10 dernières années de sa vie?

Vous vous dites que vous arrêterez de fumer avant d'en arriver là ou que vous fumez peu? Prenez connaissance de renseignements importants sur les conséquences du tabagisme et la nature de la dépendance qu’il entraîne.

Vous êtes peut-être de ceux qui disent : « Je ne vivrai pas longtemps, mais je vais vivre à fond ». Ok. Mais peut-on vivre à fond quand le souffle et l'énergie diminuent à chaque bouffée de cigarette?