COMPRENDRE LA DÉPENDANCE
Le tabac n'occasionne pas seulement une dépendance physique. Il engendre également une dépendance psychologique, qui agit sur la façon de penser et le comportement.
La nicotine est une substance contenue naturellement dans la plante du tabac. Elle est donc présente dans tous les produits du tabac. C’est ce composant du tabac qui est responsable de la dépendance physique associée au tabagisme.
Lorsqu’une personne fume du tabac, la nicotine est absorbée par ses poumons, circule dans son sang et se rend jusqu’à son cerveau en moins de 10 secondes. La nicotine stimule le cerveau en provoquant la libération d’endorphines, des substances qui créent un sentiment de bien-être.
Une fois que la nicotine est absorbée dans l’organisme, de multiples réactions se produisent dans le corps :
Le cerveau produit naturellement des endorphines. Par exemple, lorsqu’une personne pratique une activité sportive, une grande quantité d’endorphines est libérée dans son cerveau. À la suite de cet effort physique, la personne se sent plus détendue et plus relaxée. Durant une situation de la vie courante comme celle-ci, le cerveau est autonome, il gère lui-même la production d’endorphines.
Cela est très différent quand une personne fume puisque la nicotine amène son cerveau à dépendre de ce produit pour produire des endorphines. Ce phénomène rend le cerveau paresseux et habitue le fumeur à fumer encore et encore pour faire durer le sentiment de bien-être artificiel occasionné par les endorphines.
Quand la quantité de nicotine devient insuffisante dans l’organisme, la dépendance physique se fait sentir de diverses façons :
Le tabagisme entraîne aussi une forte dépendance psychologique chez la majorité des personnes qui fument. Les fumeurs sont conscients que le tabac fait du tort à leur santé, mais ils ne sont pas capables de contrôler leurs envies de fumer. La dépendance est plus forte que leur volonté.
Chaque fois que le fumeur prend une bouffée de cigarette, il associe inconsciemment ce geste à un aspect positif lié à la situation qu’il est en train de vivre. Le fumeur peut associer le tabagisme au plaisir, à l’ennui, au stress, à la colère ou à la peine. Peu importe le moment au cours duquel il décide de fumer, il compte sur la cigarette pour se sentir mieux.
Le tabac ne modifie donc pas uniquement le fonctionnement du cerveau, il le programme aussi à lier la consommation de tabac à des moments où il se sent bien.
Pour connaître les moyens pour réussir à se libérer de la dépendance physique et psychologique causée par le tabac, consultez J’ARRÊTE.