Ben Mathurin s’engage auprès des jeunes de Montréal pour une vie sans fumée
L’étoile montante de la NBA Bennedict Mathurin était de retour dans son quartier d’origine, Montréal-Nord, pendant quelques heures ce mardi. Associé à la 3e édition de la campagne de prévention Vapoter, c’est pas ta game, le joueur de 20 ans des Pacers de l’Indiana s’est rendu à l’école Henri-Bourassa pour aller à la rencontre des jeunes et parler des méfaits du vapotage sur les performances sportives et sur la santé.
Réalisée en collaboration par le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) et le Conseil québécois sur le tabac (CQTS), cette campagne cible un public pour qui le vapotage est parfois perçu comme étant inoffensif et sans danger pour la santé : les jeunes sportifs de 13 à 17 ans. Afin de rejoindre davantage de jeunes, les deux organismes étaient allés chercher l’étoile montante de la NBA, qui n’avait pas hésité à s’engager.
Un terrain de basket, un athlète professionnel et de la prévention
Lors du lancement de la campagne en mars, Bennedict Mathurin avait participé à une conférence de presse virtuelle avec les médias. Il s’était aussi engagé à se rendre dans une école : c’est chose faite! Ce mardi, le basketteur est allé à la rencontre des jeunes de l’école Henri-Bourassa pour échanger des ballons avec eux et transmettre un message préventif pour une vie sans fumée. Au programme : sessions d’entraînement, concours de trois points et conseils techniques sur le jeu!
« C'est amusant, a confié l’athlète durant l'événement. Les jeunes sont contents de me voir dans le gym, et contents de faire des compétitions entre eux. C’est un honneur pour moi d’être là et d’aider les jeunes à faire les bons choix. »
Le joueur des Pacers de l’Indiana, qui a conscience qu’il peut être une figure d’autorité pour les jeunes de Montréal-Nord, espère contribuer à éveiller les consciences et sensibiliser les jeunes.
« Où j’ai grandi, ça a été difficile. Certaines personnes autour de moi fumaient et vapotaient. Pour moi, c’est comme si j’avais des œillères. Je ne peux assez remercier ma sœur qui m’a toujours guidé sur le droit chemin, celui de l’école et non celui de la rue. Je n’ai pas dérogé de mon but. »
Éveiller les consciences et aider les jeunes à faire les bons choix
S’il a un conseil à donner aux jeunes, c’est « d’avoir un certain groupe d'amis, qui veulent le mieux pour toi. Savoir qui veut t'aider, qui ne veut pas t'aider. Ça peut être dans tes amis, ou d'autres personnes. Le plus tôt que tu peux le réaliser, ça va vraiment t'aider. »
La participation d’un sportif professionnel à une campagne de telle envergure augmente en effet la crédibilité des propos face à une problématique répandue chez les jeunes. Selon la plus récente Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves (ECTADE) en 2021-2022, l’utilisation de la vapoteuse chez les jeunes du secondaire est passé de 16% (en 2018-2019) à 19,5% en deux ans.
C’est en comprenant les conséquences potentielles du vapotage sur leur pratique sportive et sur leur santé que les jeunes sont le plus susceptibles de ne pas s’initier et d’adopter un mode de vie sans fumée.
Les élèves de l’école secondaire Henri-Bourassa, sourires aux lèvres, semblaient réceptifs à la prise de parole du basketteur sur le vapotage. « Entendre des conseils sur les saines habitudes de vie de la part d’un sportif professionnel, c’est plus percutant! » confiait un élève, ravi d’avoir échangé des ballons avec Bennedict Mathurin.
Pour rappel, lors de son lancement en mars, la campagne Vapoter, c’est pas ta game s’est également articulée autour d’une campagne publicitaire diffusée à la télévision et sur le Web, ainsi que d’une trousse éducative destinée aux intervenants en milieu scolaire et communautaire, afin de soutenir leurs interventions.