Du 19 au 25 janvier, la Semaine pour un Québec sans tabac sensibilise les Québécois aux méfaits du tabagisme autour d'une campagne publicitaire. Pour l’occasion, plusieurs anciens fumeurs ont accepté de raconter leur histoire. Comme Pascal, dont Québec sans tabac vous racontait l’histoire il y a quelques jours, Nathalie, 55 ans, a souffert d’une maladie associée au tabagisme. Voici son témoignage.

Originaire de Baie-Comeau, Nathalie avait fumé depuis aussi longtemps qu’elle se souvient. « J’avais commencé à l’âge de 15 ans, à l’exception de quelques années d’arrêt tabagique lorsque j’ai eu mon fils ». Elle avait envie d’arrêter, mais comme elle l’explique elle-même, « toutes les raisons étaient bonnes pour remettre le projet à plus tard ».

Une expérience traumatisante

Finalement, un infarctus du myocarde, connu communément comme une crise cardiaque, l’a obligée à arrêter de fumer. Cette nuit d’octobre 2024, Nathalie s’en souvient comme si c’était hier. C’est une expérience qu’elle décrit aujourd’hui comme étant « traumatisante ». La Baie-Comoise est d’abord hospitalisée en soins intensifs, le temps que son transfert vers Québec soit organisé en avion-ambulance, « j’avais l’interdiction de me lever de mon lit ». Par la suite transférée, Nathalie est finalement opérée. « J’avais une artère de bouchée à 100 % ».

Si elle rentre deux jours plus tard chez elle, la route est encore longue pour Nathalie, qui, encore aujourd’hui, est en souffrance. « J’ai des séquelles à ma main droite, je dois prendre beaucoup de médicaments, j’ai un choc post-traumatique depuis que mon conjoint est retourné travailler à Fermont. Je ne dors pas, je fais de l’anxiété, des crises de panique, surtout la nuit quand je suis seule. J’ai peur que ça se reproduise ».

Fumer multiplie par deux ou trois les risques d’avoir une maladie du cœur

La frayeur a été telle qu’elle a arrêté de fumer. En effet, la cigarette est l’un des facteurs de risque des maladies cardiaques. Les fumeurs ont deux à trois fois plus de risques de souffrir d’une maladie du cœur que les non-fumeurs. « Le cardiologue a été très clair à ce sujet, la cigarette est vraiment dangereuse pour le cœur. L’infarctus et toutes les autres conséquences sont tellement traumatisants » poursuit la Baie-Comoise.

Son conseil à tous les fumeurs est sans appel : le mieux, c’est d’arrêter de fumer. « Faites-vous un cadeau et arrêter de fumer même si c’est difficile, je vous donne ma parole que ça sera moins dur que ce que j’ai vécu ».

L’appel de Nathalie raisonne en vous?

C’est le moment d’arrêter de fumer ou vapoter

Comme Pascal, Carole, Isabelle ou Stéphane, faites-vous accompagner par les services J'ARRÊTE, trois accompagnements gratuits et personnalisés, là pour vous épauler tout au long de votre arrêt tabagique.

Ils sont accessibles en ligne 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 sur la plateforme jarrete.qc.ca / iquitnow.qc.ca, par texto, par téléphone (1 866 JARRETE (1 866 527-7383) ou en personne dans l’un des centres d’abandon du tabagisme du Québec.