20 janvier 2025

Du 19 au 25 janvier, la Semaine pour un Québec sans tabac sensibilise les Québécois aux méfaits du tabagisme autour d'une campagne publicitaire. Pour l’occasion, plusieurs anciens fumeurs ont accepté de raconter leur histoire. Pascal est l’un d’entre eux. Pascal, la vie lui a un peu forcée la main un matin de septembre 2024. Un AVC aurait pu lui coûter la vie. Au lieu de ça, il a décidé de prendre en main la sienne.

Originaire de l’Outaouais, l'analyste informatique avait commencé à fumer, comme plusieurs à cette époque, en voyant les paquets de cigarettes de son père à portée de main, à l’adolescence. Petit à petit, la cigarette était devenue une habitude.

Engourdissement, trouble de la vision : les signes de l’AVC

Et puis, un matin de septembre 2024, la réalité de la cigarette l’a rattrapée. « Je me suis réveillé et je sentais un engourdissement du côté gauche, comme des petites fourmis. Je suis allé à la cuisine et je me suis rendu compte que je ne voyais plus bien du côté gauche, et ça allait de pire en pire ». À 49 ans, Pascal a fait un accident vasculaire cérébral (AVC), une urgence médicale qui frappe sans prévenir, et que la cigarette peut favoriser. En effet, fumer double par deux les risques de subir un AVC. « Honnêtement, j’ai cru que c’était la fin ».

« Mon petit-fils de 7 ans a aussi eu peur de ne pas me revoir »

Par chance, Pascal et son épouse ont réagi très rapidement, et le papa de deux jeunes femmes a été pris en charge à temps. Sur le moment, c’est le choc pour sa famille. « Mon épouse a fait les démarches pour appeler les urgences, mais elle n’a pas pu me suivre, c’était trop de peine pour elle. La plus jeune de mes filles qui a 26 ans me disait de rester avec elle. » Pascal n’est pas seulement père, il est également grand-père. « Mon petit-fils de 7 ans a aussi eu peur de ne pas me revoir » confie-t-il, ému.

Arrêter de fumer, un changement de vie

À son réveil, une série d’examens révèlent que Pascal n’a pas de séquelles. « Je me trouve très chanceux d’être encore là. » Cet AVC a agi comme un électrochoc pour l’analyste informatique, qui décide, du jour au lendemain, de ne plus toucher à une cigarette. « J’ai demandé à mes filles de retirer de la maison tout objet de fumeur. »

Et puis, le début d’une nouvelle vie. « Ça a entraîné beaucoup de changements aussi dans ma vie pour reprendre le contrôle. Pas seulement sur la cigarette, mais de tous les aspects de ma vie, de ma santé. » Pascal a recommencé à faire de l’exercice, en sortant marcher tous les jours. « J’ai remplacé la cigarette par de l’exercice physique. Ça m’a permis de combler le manque ».

Lorsque Québec sans tabac l’a rencontré, ça faisait 72 jours que Pascal avait arrêté de fumer. Durant son processus, Pascal fait également appel à l’aide en ligne J’ARRÊTE pour combattre les envies de fumer. « J’utilise les trucs qu’il y a sur le site. Je prends un 5 minutes pour laisser passer l’envie. »

Vous souhaitez arrêter de fumer ou vapoter également?

Ce témoignage vous donne le petit grain de motivation qu'il vous manquait pour vous lancer et arrêter, vous aussi, de fumer ou vapoter? Comme Pascal, Carole, Isabelle ou Stéphane, faites-vous accompagner par les services J'ARRÊTE, trois accompagnements gratuits et personnalisés, là pour vous épauler tout au long de votre arrêt tabagique.

Ils sont accessibles en ligne 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 sur la plateforme jarrete.qc.ca / iquitnow.qc.ca, par texto, par téléphone (1 866 JARRETE (1 866 527-7383) ou en personne dans l’un des centres d’abandon du tabagisme du Québec.